The Greek elections in January have opened up the possibility of change in Europe. After years of oppressive austerity and a misguided economic policy that has undermined our political and social stability, we believe that the cry for hope coming from the Greek people is the impetus we need for our continent to change course.
In recent years Greece has suffered from being the weakest link of a failed chain of events that have brought the eurozone to the brink of disaster and expelled millions of Europeans from our common project. The clear indication from the Greek people that they wish to reject these failed policies is a wakeup call to Europe as a whole.
The social and humanitarian crisis facing our continent has no precedent in Europe: widespread poverty, rampant unemployment and massive budgetary cuts in the most essential public services. Greece has lost 25% of its gross domestic product, and today thousands of people cannot meet their most basic needs.
In this situation, Europe, its institutions and its Member States cannot continue to blindly hide behind the program of the memorandum and the Troika, which failed in its actions and targets. Some voices in Europe try to convince us that Greece is the problem, but the true problems facing EU are unemployment, social inequality and debt. These are common European problems that demand a shared solution.
EU institutions and national governments face in Greece these days the failure of adequate answers to an historic severe economic downturn and the development of economic policies that have widened inequalities and hampered the European project.
This is why we sincerely believe that solidarity should prevail and that we should make every effort to change the catastrophic course that had been set for Greece in recent years. If this is done effectively then the whole of Europe will benefit.
Greece offers us the opportunity to put our citizens back at the core of the European project, reclaiming human dignity and placing it at the centre of our policies, as well as formulating responsible and timely solutions to the problems we are facing.
The threats made to the new Greek government in recent days are not acceptable; rather the EU institutions should respect the outcome of the latest elections and begin constructive negotiations with the new government.
Greece deserves some respite from the pressure on its public finance in order to respond to its humanitarian crisis, reduce its primary surplus target and restructure its massive debt. We urge governments and European institutions to reach an early agreement with the Greek government, allowing the country to meet its immediate financial needs and to have the time necessary to reach a new agreement.
In the crucial days to come, we urge European leaders to secure the future of Greece within the European family with full respect to democracy, social justice and solidarity. Failing to do so will put the whole European project at risk.
Greece offers a democratic and social opportunity to Europe. We urge the European institutions and Member States to seize this opportunity and to no longer persist in past mistakes.
First signatures:
Marina Albiol (GUE/NGL, ES)
Guillaume Balas (S&D, FR)
Sergio Cofferati (S&D, IT)
Pablo Iglesias (GUE/NGL, ES)
Eva Joly (Greens/EFA, FR)
Ska Keller (Greens/EFA, DE)
Edouard Martin (S&D, FR)
Marisa Matias (GUE/NGL, PT)
Liliana Rodrigues (S&D, PT)
Molly Scott Cato (Greens/EFA, UK)
Barbara Spinelli, (GUE/NGL, IT)
Marc Tarabella, (S&D, BE)
Ernest Urtasun (Greens/EFA, ES)
Grèce, une opportunité nouvelle pour l’Europe
Le résultat des élections grecques a ouvert la voie au changement en Europe. Après des années d’austérité inefficace et une politique économique qui n’a cessé d’aggraver la situation politique et sociale, nous considérons que les demandes exprimées par la Grèce peuvent aider le continent à changer le cours des choses.
Ces dernières années, la Grèce a fait l’objet de décisions inadaptées qui se sont traduites par une série d’échecs successifs retentissants. Ces politiques ont amené la zone euro au bord du gouffre et exclu plusieurs millions d’Européens de notre projet commun.
La crise sociale et humanitaire à laquelle est confronté notre continent est sans précédent en Europe: pauvreté qui explose, chômage endémique et coupes budgétaires massives dans les services publics de base. La Grèce a perdu plus de 25% de son Produit Intérieur Brut (PIB) et plusieurs milliers de personnes ne peuvent satisfaire à leurs besoins essentiels.
Dans ce contexte, l’Europe, ses institutions et ses Etats membres ne peuvent continuer à se cacher honteusement derrière le programme de la troïka qui s’est soldé par un échec et n’a atteint aucun de ses objectifs. Certaines voix en Europe essaient de nous faire croire que la Grèce serait le problème, alors que le chômage, les inégalités sociales et la question de la dette sont les vrais défis à relever pour l’Union européenne.
Les institutions européennes et les gouvernements nationaux sont actuellement confrontés au résultat de réponses inadéquates apportées à la crise économique la plus grave depuis celle de 1929. Or les politiques menées ont accru les inégalités et mis en danger le projet européen.
La Grèce lance un appel au sursaut à l’Europe entière.
C’est pourquoi nous estimons que la solidarité doit prévaloir et que tous les efforts doivent être entrepris pour parvenir à un accord avec le gouvernement Grec afin de mettre un terme aux errements qui ont conduit à la situation catastrophique du pays. Toute l’Europe profiterait de ce changement politique.
La Grèce est aujourd’hui notre chance de replacer les citoyens au cœur du projet européen en repositionnant la dignité humaine au centre de nos politiques tout en apportant des réponses concrètes et crédibles aux problèmes qui nous sont posés.
Les menaces proférées ces derniers jours à l’encontre du gouvernement Grec ne sont pas acceptables: les institutions européennes doivent respecter le résultat des dernières élections et entamer des négociations constructives avec le gouvernement nouvellement élu.
La Grèce doit pouvoir bénéficier d’un allègement de sa dette publique pour faire face à la crise humanitaire qui sévit actuellement, à travers une réduction des objectifs assignés en termes de surplus de son solde budgétaire primaire et une restructuration de sa dette. Nous appelons les gouvernements et les institutions européennes à s’engager en faveur d’un accord rapide avec le gouvernement Grec afin de permettre au pays d’assumer ses besoins financiers immédiats avant d’envisager dans un second temps les modalités d’un accord plus global.
Les jours à venir s’avéreront cruciaux, nous demandons aux dirigeants européens de garantir l’avenir de la Grèce au sein de la famille européenne en respectant pleinement la démocratie, la justice sociale et la solidarité. Nous n’avons pas le droit à l’échec: la survie du projet européen est en jeu.
La Grèce offre une opportunité démocratique et sociale à l’Europe. Nous appelons les responsables européens à saisir cettechanceen tournant définitivement le dos aux erreurs passées et à l’impasse de l’austérité.
Premières signatures:
Marina Albiol (GUE/NGL, ES)
Guillaume Balas (S&D, FR)
Sergio Cofferati (S&D, IT)
Pablo Iglesias (GUE/NGL, ES)
Eva Joly (Greens/Efa, FR)
Ska Keller (Greens/EFA, DE)
Marisa Matias (GUE/NGL, PT)
Edouard Martin, (S&D, FR)
Liliana Rodrigues (S&D, PT)
Molly Scott Cato (Greens/EFA, UK)
Barbara Spinelli, (GUE/NGL, IT)
Marc Tarabella, (S&D, BE)
Ernest Urtasun (Greens/EFA, ES)